« Moi, Julien » Saison 2 Episode 1 : Paris SÉveille
MERCREDI 15 AOUT
Je me suis rendu compte que je nétais pas dans mon lit lorsque je me suis réveillé ce matin-là en sortant doucement de la torpeur matinale. Mes yeux ont commencé à shabi à la lueur du jour. A ma gauche était allongé un homme. Les stores de la baie vitrée dessinaient des ombres rectilignes sur son corps nu. Il était sur le ventre, un peu de côté, sa jambe gauche repliée, son visage tourné vers la fenêtre si bien que je ne pouvais le voir.
Je me suis relevé sur les coudes pour mieux lobserver. Il dormait paisiblement, son visage détendu. Son dos était bien dessiné mais pas trop musclé non plus, sa chute de rein me donnait des vertiges et ses jambes légèrement écartées mettaient en valeur le galbe de ses fesses imberbes et me laissaient entrevoir sa raie et son sexe. Cette vision et le souvenir de ma journée dhier qui me revenait maintenant terminèrent de faire ériger mon sexe.
MARDI 14 AOUT
La veille, jétais à Paris depuis quelques jours après être rentré de ma semaine de vacances avec mes s. Le contraste entre cette semaine joyeuse passée dans le sud et ma solitude depuis mon retour avait été saisissant. Seuls les appels journaliers de Marion enjolivaient mes journées. La ville était écrasée par la chaleur. Tous mes amis étaient encore en vadrouille. Javais un sérieux coup de cafard dans cette maison vide, surtout quil allait falloir soccuper sérieusement de lorganisation familiale pour la rentrée. Par quelques sms laconiques, et en attendant un divorce qui risquait dêtre long et pénible, on sétait décidé avec ma femme à prendre un petit studio pas trop loin et dans lequel chacun notre tour nous nous exilerions une semaine sur deux.
Donc ce mardi 14 août je métais décidé à partir à la quête de ce petit pied à terre après quelques recherches infructueuses sur internet. Javais sous-estimé la difficulté den trouver un à prix raisonnable et à un moment où les parisiens désertaient leur ville.
Je zonais dune agence immobilière à la suivante, fermées pour la plupart. Je finis par tomber sur une petite agence ouverte du côté de la rue de la Croix Nivert où maccueillit un homme avenant. Je ne saurais lexpliquer mais parfois avec certaines personnes on ressent immédiatement quon a des atomes crochus, comme si nous étions amis depuis des années, comme une évidence. Avec lui cétait le cas.
Il sappelait Simon, il me dira plus tard avoir 35 ans, il venait douvrir cette agence à son compte avec un associé. Il avait ma taille, fin, un visage de mec sympa, des cheveux courts et un peu dégarnis sur le front, des lunettes rondes sur le nez, habillé ce jour-là casual avec un jean slim bleu, des chaussures en daim et une chemise blanche.
Il mavait dit que javais beaucoup de chance sans que je sache sil parlait de lappartement quil venait tout juste de rentrer dans son catalogue ou de notre rencontre. Je lavais suivi à quelques rues de là pour la visite. 6ème étage sous les combles avec un ascenseur qui montait jusquau 5ème, tout juste refait entièrement avec un beau parquet ancien, lumineux, meublé avec gout, pas loin de 25 m2 et plutôt bien organisé avec un coin pour la partie nuit, un autre pour la cuisine ouverte équipée et une salle de bain avec douche à litalienne. La visite avait été loccasion de se frôler plusieurs fois dans cet espace réduit sans que lun ou lautre ne ressente une gêne comme on peut le ressentir quand quelquun rentre dans son espace vital.
Le propriétaire accepterait un loyer de 750 CC si le locataire présentait toutes les garanties nécessaires. Javais dit banco en prenant tout de même quelques photos pour les envoyer à ma femme, histoire dobtenir son accord formel. Nous étions repassés à lagence faire des premiers papiers.
On avait terminé alors quil était à peine 16H. Simon avait prétexté que cela ne lui servait à rien de rester ouvert et mavait proposé avec un naturel désarmant daller boire un verre pour fêter cela.
Me sachant seul cette semaine, il mavait proposé daller diner dans un restaurant mais avant il voulait passer chez lui se rafraichir. Il me dit « accompagne-moi ». Je lavais suivi docilement sans me poser de question. Son appartement était situé Boulevard Raspail. Depuis le 9ème étage la vue était incroyable, du Sacré Cur au dôme du Panthéon. Un deux pièces bien agencé et meublé design. Il était parti vers la salle de bain tout en enlevant sa chemise et en me disant de me servir dans le frigo si javais soif. Jétais debout devant la fenêtre à admirer la vue lorsquil était réapparu 15 minutes plus tard, habillé uniquement dun slip Calvin Klein blanc, le corps encore humide. Damn quil était sexy.
En me souriant, il sétait collé contre moi en toute simplicité, comme si nous étions amants depuis des années. Tout était simple avec lui. Il ma embrassé divinement bien. Ses mains nétaient pas en reste, déboutonnant ma chemise, passant et repassant sur ma peau, se frayant un passage entre nous deux pour caresser la bosse qui déformait outrageusement mon jean, dézippant ce dernier pour caresser ma queue à travers le dernier rempart de tissu de mon sous-vêtement. Je tentais de suivre son rythme infernal en découvrant la douceur de sa peau et de ses fesses parfaites. Puis je finis par renoncer quand il sagenouilla devant moi pour abaisser mon boxer noir. Ma bite jaillit dun seul coup comme un diable de sa boite. Javais tout de suite su que je nallais pas tenir longtemps lorsque sa bouche pris possession de ma tige. Une bouche de velours, suave et humide comme jen avais rarement connu.
Heureusement quon avait à peu près la même morphologie, même si, lâge jouant en ma défaveur, mon honnêteté intellectuelle me devait de reconnaitre une corpulence un peu plus épaisse. Après une douche rapide, il me dit de choisir ce que je voulais dans son tiroir à sous-vêtements. Cela nallait pas maider à maitriser mon fétichisme naissant et envahissant pour ce type de vêtements. Boxers, slips et jockstraps se mélangeaient dans un joyeux bordel. Les matières, les marques et les couleurs variaient au fil de ma fouille. Je finis par jeter mon dévolu sur un slip ES gris chiné, très doux et qui moulait si bien mon paquet que cela donnait limpression que mon service trois pièces était plus gros, ce qui est toujours gratifiant pour légo dun mec
Le diner fût dans la continuité. Décontracté, convivial et décomplexé. Le restaurant situé rue Daguerre était la cantine bobo du quartier. On sest installé en terrasse et on a discuté en dinant tout en sirotant un verre de vin. Il se disait principalement gay même sil avait eu des relations concluantes avec des femmes il y a des années. Célibataire depuis 2 ans, il papillonnait à gauche à droite mais nétait pas contre se fixer un jour sil trouvait un mec sympa. Mais il ne tenait pas à renouveler une expérience de vie commune qui sétait soldée la dernière fois par un échec cuisant. Il voulait garder son indépendance. Jacquiesçais en parlant de ma propre expérience, ces 20 années qui avaient fait leur uvre, nous éloignant petit à petit moi et ma femme, jusquà ce quon devienne deux étrangers vivant sous le même toit.
Ce récit avait dû lémoustiller car il me fit comprendre vouloir rentrer. La suite fût enivrante. Arrivés chez lui, son appartement juste éclairé par les lumières de la nuit de la ville, nous avions pris notre temps pour nous déshabiller mutuellement, nous embrasser, nous caresser, faire grossir nos bites à travers le fin tissu de nos slips, découvrir nos zones érogènes respectives. Sa peau était douce, son cou sentait bon, ses petits tétons sensibles, son ventre plat imberbe, son pubis orné de quelques poils courts surmontant un sexe de taille respectable, ni trop gros, ni trop petit.
Javais commencé à jouer avec sa queue, faisant le tour du propriétaire à coup de langue et du bout de mes doigts. Et jétais remonté jusquà son gland que javais décalotté pour le gouter de mes lèvres puis lemboucher sérieusement, ma main droite, sous ses couilles, serrée en anneau à la base de sa hampe pour la faire encore plus grossir dans ma cavité buccale. Ses soupirs mindiquaient que je my prenais bien. Ma main gauche partit se perdre entre ses fesses tant désirées pour tâter le terrain, y trouvant un petit trou souple qui accueillit sans rechigner mes doigts inquisiteurs.
Simon mavait légèrement repoussé avant de dépasser le point de non-retour, pris ma main pour memmener sur le lit, fouillé dans le tiroir de sa table nuit pour en sortir un tube de gel lubrifiant et des capotes et dit « prends-moi » en se retournant pour se mettre à quatre pattes, son cul cambré et ouvert juste devant moi. Jai obéi. Jintroduisis ma bite cm après cm dans son antre chaude et serrée. Jusquà la garde. Jusquà ce quil ne puisse retenir un « oui, baise moi ».
Accroché à ses hanches, javais entamé mon va et vient, dabord lentement, jusquà presque sortir à chaque fois pour quil sente son anus sélargir au passage de mon gland gorgé de sang. Puis de plus en rapide et profond jusquau sprint final en jouissant au fond de son cul alors que sa main sactivait sur sa bite pour se faire jouir à son tour.
Un peu plus tard dans la nuit nous avions refait lamour. On continuait de se découvrir : nouvelles caresses, nouvelles zones érogènes, nouvelles positions, nouvelles jouissances. Nous avions fini pour nous endormir, nus, sans presque un drap pour nous couvrir à cause de la chaleur de la nuit et de nos corps.
Le lendemain, mercredi 15 août vers 9H00, la lueur du jour a fini par me réveiller.
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